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Picture of a book: The Hunchback of Notre Dame Volume I [Easyread Edition]
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The Hunchback of Notre Dame Volume I [Easyread Edition]

Victor Hugo
En ce dimanche de Pâques et sous le feu encore brûlant de l’actualité concernant l’incendie de « Notre-Dame de Paris », ce magnifique témoin de la capitale qui a connu les flammes dans la soirée du 15 avril 2019, un édifice dont Victor Hugo avait écrit un ouvrage, voici le moment venu d’en parler un peu, malgré les nombreuses critiques élogieuses déjà publiées. Je me bornerai donc à une petite participation pour apporter mon obole.Pendant que toutes les cloches de ma ville (et d’ailleurs) carillonnent avec celles venues de Rome pour l’occasion, c’est à ce fabuleux roman que je pense, un grand classique de la littérature française que Victor Hugo a écrit en six mois sous la pression de son éditeur. Pour ce faire, il n’est pas sorti de chez lui afin de satisfaire la demande. L’émission hebdomadaire de « La Grande Librairie » du 19 avril dernier s’est faite dans l’urgence et a « chamboulé » son programme pour évoquer « Notre-Dame de Paris » : Ken Follett avait fait spécialement le déplacement – François Cheng était venu également ainsi que d’autres écrivains (dont un dessinateur talentueux qui a, entre autres, dessiné une Esmeralda qui survolait la cathédrale) - sans parler d’artistes qui ont lu des textes.Pour ma part, je dois reconnaître que ce livre est un livre très ancien – je l’ai lu et relu de très nombreuses fois – il est resté présent à mon esprit car il fait partie des chefs-d’œuvre que l’on ne peut pas oublier.Les personnages principaux y sont : bien sûr la belle Esmeralda (une danseuse bohémienne qui vit dans la Cour des Miracles - elle représente la vie libre, fantasque, elle est le charme, la beauté et sa chèvre, Djali l’accompagne)) – Quasimodo (le bossu, le sonneur de cloches, terriblement laid mais amoureux de Esmeralda) – le superbe Phoebus (un archer qui intervient pour tenter de sauver la belle) – l’archidiacre Frollo (lui aussi amoureux fou de Esmeralda) – le pauvre Gringoire (qui se retrouve en pleine Cour des Miracles, conduit devant le roi des Thunes et qui doit mourir à moins qu’une femme veuille bien l’épouser ; c’est Esmeralda qui le prend en pitié et devient sa femme platonique).De cet ouvrage tombé dans le domaine public mais qui resurgit avec le sinistre effroyable survenu dans ce monument qui se dresse avec majesté depuis huit siècles à Paris, mais qui, meurtri, reste debout, je dois avouer que je l’ai trouvé passionnant. J’ai revu toutes les gargouilles – tout ce que l’on pouvait visiter quand j’y suis allée – la magnificence et la colossale structure avec ses beffrois…« Notre-Dame de Paris », tu as été grièvement blessée mais tu as gardé bien des trésors et, des cendres, vont renaître d’autres éléments à ta gloire.Il y a, heureusement, de beaux restes avec le travail de « Viollet-le-Duc, l’architecte qui réinventa Notre-Dame » au XIXe siècle en se référant au Moyen-Âge. La superbe flèche est tombée ? On en reconstruira une autre. Tu as également été bien utile à notre Sylvain Tesson qui t’a escaladée de nombreuses fois et qui dit que tu lui a sauvé la vie…De ce bel ouvrage qu’est « Notre-Dame de Paris » de Victor Hugo, qui a traversé bien de nombreuses années et que l’on consulte tant de fois car il est inoubliable, c’est avec un grand plaisir que l’on s’y plonge car il est tout simplement envoûtant – non seulement par le touchant roman d’amour – mais aussi par la folie – un peu d’humour qu’a glissé l’auteur avec, par exemple, les femmes habillées en bourgeoises et décrivant leurs tenues vestimentaires.« Notre-Dame de Paris » a été et restera un beau roman historique ainsi que romanesque – un classique parmi les classiques dont a été tirée une jolie comédie musicale ainsi qu’une belle chanson (qui me trotte dans la tête) – une œuvre d’un génie qui l’a écrite à l’âge de vingt-neuf ans….Que dire de plus et qui n’a pas été déjà dit ? C’est bien difficile. Une histoire où se succèdent tant d’événements, de catastrophes – une fin tragique…J’ajouterai seulement que c’est un récit bouleversant malgré son âge (et dire que je n’aime pas les histoires d’amour mais ici elle est bien particulière) et que les cloches continuent à sonner pour la saluer à sa juste valeur. Un autre trait particulier est que ce récit a été immédiatement associé à La Esmeralda (qui en espagnol signifie « émeraude ».)Pour moi cela reste une perle bien précieuse.Mais je parlais d’une certaine chanson, celle de la comédie musicale, chantée par Garou  : « Quand les années auront passé / On retrouvera sous terre / Nos squelettes enlacés / Pour dire à l'univers / Combien Quasimodo aimait / Esméralda la zingara / Lui qui Dieu avait fait si laid /Pour l'aider à porter sa croix / Mangez mon corps, buvez mon sang / Vautours de Montfaucon / Que la mort au-delà du temps / Unisse nos deux noms / Laissez mon âme s'envoler / Loin des misères de la terre / Laisser mon amour se mêler / A la lumière de l'Univers / Danse mon Esméralda / (…) / Laisse moi partir avec toi / Mourir pour oit n'est pas mourir / Danse mon Esmeralda / Chante mon Esmeralda ... »En conclusion ultime, je m’aperçois que j’ai non seulement un peu parlé de l’ouvrage mais aussi de la cathédrale parmi les cathédrales, qui, telle un Phénix va renaître de ses cendres et je lui ai, ainsi, rendu un petit hommage.